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Fiscalité

  • Taxe sur les superprofits

    La France réfléchit actuellement, avec un léger différend au sein même du gouvernement, à lever une taxe supplémentaire sur les bénéfices exceptionnels réalisés par quelques sociétés en 2020 et 2021, ceci pour faire face à l’inflation qui sévit actuellement.

    Je ne vais pas prendre partie sur le bien fondé, mais vous expliquer la solution suisse basée sur le principe de la démocratie directe.

    Taxe sur les superprofits – surtaxe - contribution…..tous ces prélèvements fiscaux ne font pas l’objet d’un débat et ne sont pas envisagés en Suisse.

    Ce n’est pas la confédération qui décide et lève les impôts, mais les cantons et communes qui hébergent ces sociétés.

    En effet, chacun des 26 cantons et chacune des 2'148 communes proposent à leur population les taux d’impôts des sociétés et des contribuables et reversent 78.8% des impôts collectés au budget de la confédération pour financer les tâches que la subsidarité leur a attribuées.

    Quant aux tâches, que la subsidarité a attribuées à ces cantons et communes, elles sont financées par les 21.2% d’impôts collectés restants.

    Je vois mal les citoyens du canton de Vaud et de la commune de Vevey, voter un tel prélèvement exceptionnel sur les bénéfices de Nestlé par exemple, dont le siège social est à Vevey.

    N’oublions pas qu’il y a une concurrence fiscale entre les 26 cantons et les 2'148 communes.

    Nous considérons que le seul moyen de combattre l’inflation est la hausse des salaires. De cette façon la dette du pays n’est pas impactée et reste donc inchangée.

    Cette inflation, bien inférieure à celle de tous les pays de l’UE, est de 3.5% à fin août 2022 sur les 12 derniers mois, sans aucun artifice, bouclier, et quelle qu’aide que ce soit.

    La prévision pour fin 2023 est de 2.3% sur les 12 derniers mois.