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  • Cour d'appel - Tribunal correctionnel de Paris

    Capture d’écran 2023-05-28 à 20.03.02.pngC’est le mercredi 17 mai 2023 que le jugement du tribunal de Paris concernant l’affaire des écoutes de l’ex-président de la république a été confirmé par la cour d’appel.

    Les commentaires fusent de partout, très probablement sans qu’une seule ligne de l’arrêt n’ait été lue par ceux qui les font.

    Le débat porte essentiellement sur le fait que les juges pourraient ne pas avoir pris position sur le fond, puisqu’ « ils sont dans un combat politique » aux dires de Nicolas Sarkozy.

    Il se fait que ce débat sur la politisation de la justice, qui aura duré peut-être plus de douze années jusqu’à la cassation à venir, ne peut avoir lieu en Suisse.

    En effet depuis 1874 les juges de notre cour suprême, le Tribunal fédéral, ainsi que les juges des trois tribunaux de première instance de la Confédération que sont le tribunal pénal fédéral, le tribunal administratif fédéral, et le tribunal fédéral des brevets, sont tous élus pour six années par l’assemblée fédérale, (conseil national et conseil des états), équivalent du congrès français.

    L’assemblée fédérale veille à assurer une représentation proportionnelle des partis et tient compte des rapports de forces politiques.

    L’assemblée fédérale peut révoquer en tout temps un juge des trois tribunaux de première instance ; en revanche elle ne peut pas révoquer un juge du tribunal fédéral pendant ces six années.

    Le choix de l’époque se révèle avoir été le bon.

    Nous en voulons pour preuve que plusieurs référendums ont été lancés pour passer de juges élus, à juges tirés au sort et à juges nommés ; ils ont tous été rejetés.

    Le dernier référendum concernait la désignation des juges par tirage au sort. Il a eu lieu le 28 novembre 2021. Il a été rejeté par 68.07%.

    Là encore la démocratie directe permet de purger dans le calme les velléités naissantes.

  • La feuille de route des 100 jours

    france,100 jours,feuille de route,elisabeth borne,emmanuel macron,suisse,démocratie,dette,démocratie directeNous avons eu en fin de matinée du mercredi 26 avril à 12h25, une conférence de presse de quarante minutes de la première ministre qui revenait sur l’allocution du président de la république du lundi 17 avril à 20h00, lequel traitait du même thème à savoir la feuille de route gouvernementale des 100 jours à venir, où "chacun doit prendre sa part".

    Elle était supposée expliquer clairement les actions prioritaires qu’elle comptait mener dans cet espace de temps annoncé.

    Son exposé était annoncé pour 12h00 ; elle commença avec 25 minutes de retard.

    • Le nombre de thèmes annoncé par le président était de 3 ; elle en annonça 4.
    • Le nombre de jours annoncé par le président était de 100 pour un objectif fixé au 14 juillet 2023 (cela fait 88 jours calendaires).
    • Elle en annonça 100 également, sans fixer de date butoir (ça fait 79 jours calendaires si l’objectif est fixé également au 14 juillet 2023).

    Il en ressort une confusion totale si ce sont des jours calendaires, travaillés, ouvrés, fériés, des semaines de 4 jours, bref l’amplitude dont elle dispose peut varier du 14 juillet jusqu’au 21 septembre 2023. Va savoir !

    Et alors le summum de la confusion ; pourquoi la première ministre parle depuis l’Élysée ?

    • Y a-t-il une place de président qui se libère à l’Élysée ?
    •  N’a-t-elle pas eu le temps de revenir à Matignon ?
    • Un nouvel occupant est-il en train de s’installer à son insu à Matignon ?
    • Ont-ils échangé leur poste ? (Eh oui, art.21 de la constitution, « le premier ministre dirige l’action du gouvernement »).
    • Ou tout simplement ne peuvent-ils plus se passer politiquement l’un de l’autre ?

    Elle termina par une déclaration fracassante « nous allons accélérer notre désendettement ».

    S’il vous plait, Madame, quand il s’agit de 3.000 milliards, employez des mots qui ont un sens. Pour nous c’est une sorte d’oxymore.

    L’équipe en place vient d’accélérer l’endettement de 750 milliards en six ans.

    Personne au monde, y compris FITCH, n’a remarqué un démarrage de votre désendettement.

    Et quand on aura trouvé le lien entre la reconstruction de Notre Dame et la loi sur l’immigration, on aura fait le tour de cet imbroglio qui fait un peu « cheni » comme on dirait en Suisse voisine... 

    Qu’en attendre ?

    Probablement rien puisque ces problèmes urgents annoncés sont connus depuis des dizaines d’années et subsistent sans solutions, ce sont des marronniers : la valorisation des salaires, le partage de la valeur, le levage des freins à l’emploi, de l’ordre républicain, de la fraude et de l’évasion fiscale, bref le X ième inventaire à la Prévert.

    La Démocratie Directe que nous promouvons, se propose de rajouter comme 5ème thème une solution pour sortir de cette situation de blocage politique.

    Il y en a sûrement d’autres, mais celle de la Suisse voisine marche depuis plus de 175 années efficacement et sans blocage.

    Nous partirons du postulat que Michel Debré ne rédigerait pas la constitution de 1958 à l’identique en 2023 et considérerons que la constitution a 65 ans et est donc apte à prendre sa retraite.

    Alors adaptons la par référendum obligatoire avec une main souveraine et vous verrez que contrairement à ce que dit le président du sénat, « cette main ne tremblera pas ».

    Nous pensons qu’un grand cabinet américain de conseil en organisation, ne nous démentirait pas : commencer par revoir les structures cibles, puis l’allocation des tâches, puis les réformes organisationnelles et budgétaires de ces tâches.

    C’est ce que Deferre avait appelé décentralisation.

    C’est ce que nous appellerons subsidarité.