G-5KS8VN4QNN

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

elisabeth borne

  • La feuille de route des 100 jours

    france,100 jours,feuille de route,elisabeth borne,emmanuel macron,suisse,démocratie,dette,démocratie directeNous avons eu en fin de matinée du mercredi 26 avril à 12h25, une conférence de presse de quarante minutes de la première ministre qui revenait sur l’allocution du président de la république du lundi 17 avril à 20h00, lequel traitait du même thème à savoir la feuille de route gouvernementale des 100 jours à venir, où "chacun doit prendre sa part".

    Elle était supposée expliquer clairement les actions prioritaires qu’elle comptait mener dans cet espace de temps annoncé.

    Son exposé était annoncé pour 12h00 ; elle commença avec 25 minutes de retard.

    • Le nombre de thèmes annoncé par le président était de 3 ; elle en annonça 4.
    • Le nombre de jours annoncé par le président était de 100 pour un objectif fixé au 14 juillet 2023 (cela fait 88 jours calendaires).
    • Elle en annonça 100 également, sans fixer de date butoir (ça fait 79 jours calendaires si l’objectif est fixé également au 14 juillet 2023).

    Il en ressort une confusion totale si ce sont des jours calendaires, travaillés, ouvrés, fériés, des semaines de 4 jours, bref l’amplitude dont elle dispose peut varier du 14 juillet jusqu’au 21 septembre 2023. Va savoir !

    Et alors le summum de la confusion ; pourquoi la première ministre parle depuis l’Élysée ?

    • Y a-t-il une place de président qui se libère à l’Élysée ?
    •  N’a-t-elle pas eu le temps de revenir à Matignon ?
    • Un nouvel occupant est-il en train de s’installer à son insu à Matignon ?
    • Ont-ils échangé leur poste ? (Eh oui, art.21 de la constitution, « le premier ministre dirige l’action du gouvernement »).
    • Ou tout simplement ne peuvent-ils plus se passer politiquement l’un de l’autre ?

    Elle termina par une déclaration fracassante « nous allons accélérer notre désendettement ».

    S’il vous plait, Madame, quand il s’agit de 3.000 milliards, employez des mots qui ont un sens. Pour nous c’est une sorte d’oxymore.

    L’équipe en place vient d’accélérer l’endettement de 750 milliards en six ans.

    Personne au monde, y compris FITCH, n’a remarqué un démarrage de votre désendettement.

    Et quand on aura trouvé le lien entre la reconstruction de Notre Dame et la loi sur l’immigration, on aura fait le tour de cet imbroglio qui fait un peu « cheni » comme on dirait en Suisse voisine... 

    Qu’en attendre ?

    Probablement rien puisque ces problèmes urgents annoncés sont connus depuis des dizaines d’années et subsistent sans solutions, ce sont des marronniers : la valorisation des salaires, le partage de la valeur, le levage des freins à l’emploi, de l’ordre républicain, de la fraude et de l’évasion fiscale, bref le X ième inventaire à la Prévert.

    La Démocratie Directe que nous promouvons, se propose de rajouter comme 5ème thème une solution pour sortir de cette situation de blocage politique.

    Il y en a sûrement d’autres, mais celle de la Suisse voisine marche depuis plus de 175 années efficacement et sans blocage.

    Nous partirons du postulat que Michel Debré ne rédigerait pas la constitution de 1958 à l’identique en 2023 et considérerons que la constitution a 65 ans et est donc apte à prendre sa retraite.

    Alors adaptons la par référendum obligatoire avec une main souveraine et vous verrez que contrairement à ce que dit le président du sénat, « cette main ne tremblera pas ».

    Nous pensons qu’un grand cabinet américain de conseil en organisation, ne nous démentirait pas : commencer par revoir les structures cibles, puis l’allocation des tâches, puis les réformes organisationnelles et budgétaires de ces tâches.

    C’est ce que Deferre avait appelé décentralisation.

    C’est ce que nous appellerons subsidarité.