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  • À chacun son imam !

    Le tribunal administratif de Paris suspend l’expulsion de l’imam Hassan IQUIOUSSEN le 5 août dernier pour « atteinte disproportionnée à sa vie privée et familiale « aidé en cela par la LDH - la Ligue des Droits de l’Homme - et par la prise de position de la CEDH du 4 août.

     

    Nous avons également notre imam en Suisse à Bienne canton de Berne.

    Il s’agit de Abu Ramadan, de son vrai nom Saleh Ramadan Al Fitouri Ben Salem.

    Il arrive en Suisse en 1998 comme demandeur d’asile fuyant le régime libyen de Mouammar KADHAFI.

    Depuis lors il dispose d’un permis C, se rend plusieurs fois en Libye, « appelle allah à massacrer chrétiens, juifs, hindous, chiites, bref tout être humain qui ne serait pas un fidèle islamiste…. »

    Il perd son statut de demandeur d’asile en 2017 pour s’être rendu plusieurs fois en Libye, et est condamné par le tribunal régional de Berne à 14 mois avec sursis et à 6 années d’expulsion du territoire suisse.

    Mais ce monsieur refuse de partir et actuellement fait appel auprès de la cour suprême du canton de Berne.

    Nous sommes donc toujours dans le droit suisse.

    Nous voulons dire par là que ce n’est pas la CEDH qui empêche son expulsion.

    Nous considérons que la Convention EDH n’est pas un traité contraignant et que ses arrêts ont un caractère déclaratoire et ne possèdent pas la force exécutoire. Il ne faut pas oublier que le rôle premier des droits de l’homme, est et reste la défense des individus contre les abus étatiques et que comme le dit Marcel Gauchet « si les démocraties européennes faisaient des droits de l’homme leur politique, la conséquence en serait pour elles de se promettre à l’impuissance collective ».

    Jean-Louis Harouel nous dit "nous ne sommes plus dans le cas de figure des droits d’un peuple face à son État mais du droit d’un peuple d’être défendu par son État". Et de rajouter « ainsi conçus pour protéger les membres des nations occidentales contre leurs gouvernements, les droits de l’homme « nouveaux » seraient devenus une machine de guerre contre ces nations".

    "Cette nouvelle religion séculière centrée sur l’obsession de la non-discrimination tracerait aux européens le devoir de disparaître en souriant pour faire place à d’autres peuples et à d’autres civilisations".

    "En somme, il s’agirait d’une invasion implicite à une euthanasie collective, à un suicide forcément heureux puisque conforme aux exigences de la vertu".