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Sortir par le bas - la réforme des retraites (suite)

Capture d’écran 2023-03-31 à 18.15.51.pngAprès nos deux notes du 25.09.2022 et du 08.01.23, nous revenons sur ce sujet qui n’en finit pas de créer une situation de blocage en France depuis que l’exécutif a validé le texte de loi, certes constitutionnellement.

On entend beaucoup par-ci par-là qu’il faut « sortir par le haut »

Nous comprenons tous que cela veut dire, qu’après le Sénat, l’Assemblée nationale, l’exécutif, le président, nous sommes maintenant à l’étage du Conseil constitutionnel.

Nous avons entendu dire que la Cour européenne des droits de l’homme pourrait avoir son mot à dire ; que même les exécutifs russe et chinois, auraient donné leur avis.

Bref, l’ONU n’a pas encore communiqué le sien.

De qui pourrions nous attendre encore un avis ou une décision pour « sortir par ce haut » ?

Et bien non, nous pensons qu’il faut « sortir par le bas », par le Souverain qui lui est tout en bas.

On dit bien que le Sénat, le Conseil des états en Suisse, sont les chambres hautes, et que l’Assemblée nationale, le Conseil national en Suisse, sont les chambres basses, donc plus près du peuple.

Alors quand nous entendons des éminents constitutionalistes français annoncer qu’il n’y a pas de sortie possible, ils oublient juste de regarder les 48.7 millions d’électeurs en bas qui ont pour nom le Souverain.

Alors descendons un étage et nous serons chez ce peuple, le Souverain.

Puisque les deux chambres ont déjà « voté » la loi, le peuple n’a plus qu’à donner sa position.

Et même si le référendum est rejeté, vous reviendriez tous sur le chemin du consensus dans un retour au calme, améliorant ainsi le texte actuel tant sur le fond que sur la forme.

Et ce jusqu’au référendum approuvé concluant un accord final.

Nous n’avons pas de honte à dire qu’en Suisse, nous avons réglé ce problème de retraite en 27 années.

Le début des discussions date de 1995 et le premier référendum de 2004 qui a rejeté le texte présenté.

Nous nous sommes remis au travail et avons organisé un deuxième référendum en 2017 qui lui aussi a rejeté le texte présenté.

Après une troisième tentative le 25 septembre 2022, ce référendum a approuvé le texte.

Nous ne connaissons pas un seul président de la confédération qui, depuis 1848, ait démissionné à la suite d’un référendum approuvé ou rejeté.

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