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démocratie - Page 7

  • Congrès des Régions de France - Vichy

    suisse,démocratie,subsidiarité,autonomie communeLa loi Deferre du 2 mars 1982 sur la décentralisation devait tout solutionner ! Plus de 40 années plus tard, nouveau congrès à Vichy ce vendredi 16 septembre 2022, pour parler de décentralisation des régions.

    Des 4 interlocuteurs qui ont pris la parole en clôture, 3 d’entre eux, Gérard Larcher, Laurent Vauquiez, Carole Delga, ont fait un discours clair et précis mentionnant notamment : groupe de travail installé au sénat le 5 octobre prochain, il faut changer de modèle, traiter l’emploi au niveau des régions…etc.

    La première ministre qui s’exprimait après les 3 autres, a situé son exposé au niveau des promesses, telles que, concertation, ensemble, travail partagé etc., très éloignées des aspirations concrètes des 3 premiers, et lançant en conclusion une très vague invitation aux présidents de région "revoyons nous dans 6 mois ! " 

    Ce sera la 41ème année que l’on parlera décentralisation. Il faut noter que le mot subsidarité n’a été prononcé par aucun des 4 orateurs. Aristote l’employait déjà voilà 2'400 ans ! Il est plus que jamais d’actualité.

    En fait, il faudrait parler, non pas de décentralisation, mais de subsidarité. C’est le maître mot en démocratie directe qu’est la suisse, qui figure dans la constitution fédérale.

    Ce n’est peut-être pas la seule solution, mais c’en est une qui marche et qui est éprouvée depuis 1291.

    La subsidarité consiste à déterminer tout d’abord les niveaux étatiques à considérer et lesquels retenir entre commune, département, régions, état et UE. Un nombre de 3 parait idéal, 4 parait lourd, 5 ne parait pas usinable. 

    Le principe de la subsidarité ascendante suppose qu’une entité ne fait qu’une tâche que si les étages inférieurs à elle, ne peuvent pas le faire.

    Les communes sont donc le 1er niveau et ont la priorité de lister les tâches qu’elles veulent assurer et de faire voter les impôts correspondants par les habitants de la commune.

    Même processus pour le 2ème niveau, lister les tâches, faire voter les impôts correspondants par les habitants du canton, et ainsi de suite.

    Le plus long travail étant le désenchevêtrement des tâches et leur financement Alors une grande négociation s’installe sur la répartition des tâches, les péréquations, la rationalisation des tâches communes, etc..

    La dernière mise à jour que nous avons lancée en 1994, a pris une bonne dizaine d’années. Cette réforme de la péréquation des tâches, RPT, entre confédération/cantons, a été acceptée par le peuple le 28 novembre 2004, par 64.4% et est entrée en vigueur le 1er janvier 2008.

    Notre expérience peut éventuellement faire économiser quelques années aux candidats à la subsidarité.

    Oui, la décision est difficile à prendre, mais nous avons la preuve que c’est réalisable.

    De plus, cet outil démocratique facilite la gestion des budgets, donc de la dette.

    Voici quelques publications qui devraient aider à la réflexion. 

    Bonnes lectures !

  • Suicide assisté -Euthanasie

    À plusieurs reprises le président de la république a fait mention du projet qu’il porte pour 2023.

    Le Conseil Consultatif National d’Ethique – CCNE, vient de publier son avis. Une consultation citoyenne est lancée. Cette convention citoyenne sera organisée par le Conseil Economique et Social et Environnemental – CESE. 

    Et le CNR alors ?

    Quel parcours !

    Espérons que le parlement aura à donner son avis ! Et pourquoi pas le peuple !

    En Suisse, le suicide assisté est autorisé depuis 1937. Le code pénal dispose en son article 115 des conditions d’accès au suicide assisté, qui sont très simples. Vous remarquerez que l’application de cet article est du ressort des cantons. Notons qu’il n’y a pas eu de référedum au niveau fédéral sur le sujet depuis lors. Voici ci-après une note sur le suicide assisté en Suisse qui récapitule la situation actuelle.

    Sources :

  • Jeudi 15 septembre : Journée Internationale de la Démocratie

    En 2007, l’ONU a choisi la date du 15 septembre comme journée internationale de la démocratie. Il faut reconnaître que ce n’est pas l’information qui prime actuellement dans la presse ; la Grande Bretagne, l’Ukraine, l’énergie, l’inflation, etc..occupant tous les espaces.

    Au niveau national nous n’avons pas entendu le ministre Olivier Véran en charge du renouveau démocratique, annoncer quoique que ce soit, à l’exception de la sortie de son livre ! Grand silence assourdissant très significatif.

    Je pense néanmoins que plusieurs évènements sont organisés au niveau départemental. Par exemple celui de Patrice Martin-Lalande ancien député du Loir et Cher, qui organise ce jour-là deux conférences au Conseil Départemental, à savoir : forum sur l’avenir de la démocratie, et forum sur le numérique au service de la démocratie.

    En Suisse, nous croyons volontiers ce qu’annonçait Wolfgang Schäuble, ancien ministre des finances allemand : « Le plus grand danger pour la démocratie est de la croire acquise ». C’est pourquoi nous avons une entité, le campus pour la démocratie, créé sous la houlette de la fondation Dialogue, qui sert à promouvoir l’éducation à la citoyenneté et la participation politique. 

    C’est une équipe de 5 personnes totalement apolitiques, assistées d’un conseil  consultatif de 7 personnalités, qui intervient dans tous les cantons et animent des réunions.

    Elle consolide plus de 300 projets en cours de développement sur tout le pays. Notons que la démocratie directe est un outil de gestion apolitique à la disposition de tous les partis.

    Ce campus démocratique a le soutien du gouvernement fédéral et des cantons dans le cadre de la loi sur la promotion de l’enfance et de la jeunesse. Il a été créé par des parlementaires.

    Peut-être une idée à creuser pour faire éclore des électeurs en France. 

    Voici ci-après les lignes directrices de ce que pourrait être ce campus itinérant.

  • Jeudi 15 septembre : Journée Internationale de la Démocratie

    En 2007, l’ONU a choisi la date du 15 septembre comme journée internationale de la démocratie. Il faut reconnaître que ce n’est pas l’information qui prime actuellement dans la presse ; la Grande Bretagne, l’Ukraine, l’énergie, l’inflation, etc..occupant tous les espaces.

    Au niveau national nous n’avons pas entendu le ministre Olivier Véran en charge du renouveau démocratique, annoncer quoique que ce soit, à l’exception de la sortie de son livre ! Grand silence assourdissant très significatif.

    Je pense néanmoins que plusieurs évènements sont organisés au niveau départemental. Par exemple celui de Patrice Martin-Lalande ancien député du Loir et Cher, qui organise ce jour-là deux conférences au Conseil Départemental, à savoir : forum sur l’avenir de la démocratie, et forum sur le numérique au service de la démocratie.

    En Suisse, nous croyons volontiers ce qu’annonçait Wolfgang Schäuble, ancien ministre des finances allemand : « Le plus grand danger pour la démocratie est de la croire acquise ». C’est pourquoi nous avons une entité, le campus pour la démocratie, créé sous la houlette de la fondation Dialogue, qui sert à promouvoir l’éducation à la citoyenneté et la participation politique. 

    C’est une équipe de 5 personnes totalement apolitiques, assistées d’un conseil  consultatif de 7 personnalités, qui intervient dans tous les cantons et animent des réunions.

    Elle consolide plus de 300 projets en cours de développement sur tout le pays. Notons que la démocratie directe est un outil de gestion apolitique à la disposition de tous les partis.

    Ce campus démocratique a le soutien du gouvernement fédéral et des cantons dans le cadre de la loi sur la promotion de l’enfance et de la jeunesse. Il a été créé par des parlementaires.

    Peut-être une idée à creuser pour faire éclore des électeurs en France. 

    Voici ci-après les lignes directrices de ce que pourrait être ce campus itinérant.

  • Un livre écrit par un ministre

    Un livre, voire plusieurs livres, écrits par un ministre en exercice, ça n’existe pas en Suisse !