G-5KS8VN4QNN

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Démocratie Directe - Page 4

  • Peut-on bloquer les universités en Suisse ?

    Je réponds ici au commentaire de LuLu qui me demande si les étudiants suisses peuvent bloquer les universités pour exprimer leur mécontentement.

    Non, en Suisse, il n’est pas coutume de bloquer les universités, les lycées, etc.

    Pourquoi ? Sans doute pouvons nous expliquer cette situation par le fait que n’importe quel étudiant à partir du moment où il a dix-huit ans, peut réunir les 50'000 signatures et faire procéder à un référendum fédéral dit facultatif.

    L’éducation étant cantonale, il y a eu certainement beaucoup de référendums cantonaux.

    Le canton de Genève par exemple a organisé plusieurs référendums sur la réforme du cycle d’orientation, du retour des notes sur les bulletins, etc.

    Pour ne remonter qu’à 1968, la démocratie directe suisse a résolu beaucoup de situations conflictuelles dans les universités. On dénombre plusieurs référendums en 1969, 1970, 1990 etc., dont certains ont abouti positivement, d’autres négativement, et encore d’autres qui n’ont pas réunis les signatures nécessaires, en 1990 par exemple.

    Et quelque soit le résultat, l’étudiant est avant tout un citoyen et se plie à la décision du souverain.

    Ce qui fait que je n’ai pas souvenir de blocages d’universités ou de hautes écoles depuis 1968.

  • Armes constitutionnelles contre l'opinion publique

    retraite, constitution, France, article, 49.3, 44.1Le 23 octobre 2022, nous avions réalisé la note suivante Retraite pour l'arme 49.3 modèle 58 ! Cette note est d’une actualité absolue, nous vous invitons donc à en prendre connaissance à nouveau. Nous vous rappelons que la démocratie doit primer au risque sinon d’emporter la paix sociale

  • Démocratie, et si tout était encore possible ?

     Démocratie, PDD, Dominique Motte, livre, essaiUn vent démocratique favorable s’était levé pendant la campagne des dernières présidentielles. Beaucoup de candidats de gauche comme de droite sur les douze en lice, avaient déclaré qu’ils passeraient par le référendum pour faire approuver ou rejeter par le peuple tel ou tel objet proposé par l’exécutif. Le président en exercice était de ceux là. Mais le pouvoir est revenu aux techniciens avec son lot d’émotions là où la Démocratie Directe amène le rationnel.

    Le même président réélu annonçait le soir du 24 avril 2022 qu’il fallait répondre aux colères qui se sont exprimées, qu’il fallait relever les défis qui nous attendent, et surtout qu’il nous fallait « l’invention collective d’une méthode refondée ». Je ne peux pas croire qu’il ne pensait pas à la Démocratie Directe. Sinon qu’elle en est la signification ?

    Devant ce mur d’incompréhension, je n’ai entendu que des plaintes, et aucune proposition de modification dans l’organisation de l’État. Ce livre est là pour y remédier et mettre en évidence le besoin et les bienfaits d’une démocratie directe. 

     

    Dominique Motte est un homme de terrain et d’engagements. Fort de ses expériences professionnelles, de sa connaissance du monde des affaires et des enjeux législatifs, il a pris des notes pour établir et réfléchir au meilleur modèle démocratique.

  • Covid-19 coût du soutien financier des entreprises

    covid-19,finance,aide,entreprise,france,suisse,démocratie
    Il est quelque peu difficile d’obtenir la réalité du coût Covid19/entreprises pour l’État français, montant que tout citoyen français aimerait connaître.

    Si nous prenons la période avril 2020 à fin juin 2021, nous pouvons considérer le rapport final de 544 pages du « Comité de mesure de suivi et d’évaluation de mesures de soutien financier aux entreprises confrontées à l’épidémie de covid19 » publié en juillet 2021.

    Que le citoyen français qui l’a lu et compris, se fasse connaître ! Alors où trouver le montant de cette dette au 1 février 2023 ?

    Le ministre des comptes publics de l’époque, Olivier Dussopt, annonce un soutien financier de 160 à 200 milliards €.

    Le ministre des finances, Bruno Lemaire, estime lui ce soutien financier à 240 milliards €. Ne préjugeons pas de l’avenir, se dit-il peut-être.

    À l’époque ces deux ministres n’employaient pas l’expression dorénavant utilisée de « à l’euro près », mais nous pourrions dire « avec une amplitude de 80 milliards entre deux ministres du même ministère » !

    C’est sans compter toutes les déclarations urbi et orbi, de politiques, d’exécutifs, d’hommes et femmes de presse, et bien d’autres institutions ; qu’ils ont été excellents, imaginatifs, qu’il n’y avait pas d’autre façon d’agir, qu’ils sont les meilleurs d’Europe, de l’UE etc.

    Bref la France est la première de classe !

    Alors puisque les ministres français se comparent fréquemment à l’Europe, je me permets de décrire la façon dont la Démocratie Directe qu’est la Suisse, a opéré à l’occasion du covid19.

    Oui les soutiens étaient également nécessaires aux entreprises de Suisse, sur la même période.

    Mais la confédération n’a pas sorti un franc !

    En fait la quasi-totalité de l’aide a été la garantie des crédits transitoires que toutes les entreprises de Suisse pouvaient obtenir auprès de leur banque, du 26 mars 2020 au 31 juillet 2020, en 48 heures, selon les conditions suivantes :

    - montant à hauteur de 10% du chiffre d’affaire de CHF 5 millions maximum, soit CHF 500.000 maximum, à un taux de 0%, capital garanti à 100 % par la confédération ;

    - montant à hauteur de 10% du chiffre d’affaire compris entre CHF 5 et 200 millions maximum, soit CHF 20 millions maximum, à un taux de 0.5%, capital et intérêts garantis à 85% par la confédération, les 15% restant garantis parla banque prêteuse.

    Dans les deux cas sur 8 années, dividende non autorisé, remboursement anticipé autorisé.

    Ces conditions ont été approuvées par deux votes des chambres fédérales, et par deux référendums.

    Le souverain a donc validé ces conditions.

    Le document qui suit, établi « au franc près » et mis à jour régulièrement, vous donne une vision de la situation au 01.02.2023.

    covid-19,finance,aide,entreprise,france,suisse,démocratie

    La confédération a provisionné un montant de CHF 1.6 milliard au 31 décembre 2021 et de CHF 1.1 milliard au 31 décembre 2022.

    La publication de ces données chiffrées est une obligation dans la Démocratie Directe qu’est la Suisse.

    Dans le même ordre d’idée, venons en maintenant aux récentes déclarations du ministre des finances qui veut s’atteler à la dette et au budget de la France.

    Petit rappel : les traités de l’UE imposent (?) une dette maximum de 60% du PIB, un déficit budgétaire maximum de 3% du PIB.

    Rappelons ici quelques postes 2023 importants de l’État.

    - PIB 2023 : 2.806 milliards €

    - Dette : + de 3.000 milliards € soit 114% du PIB, probablement à plus de 64% étrangère, en perpétuelle augmentation depuis 1974 et que le ministre des finances a récemment qualifiée de « symbolique » ! dont dette de 600 milliards € crée par le président et ministre actuels depuis mai 2017.

    - Déficit budgété pour 2023 de 155.1 milliards €, pour 345.1 milliards € de recettes soit 5.5%

    du PIB, et 500.2 milliards € de dépenses. Pas un seul budget en équilibre depuis 1974.

    - Taux d’ intérêt de 2.5 %.

    - Déficit du commerce extérieur 2022 abyssal de plus de 150 milliards €.

    - Redressement d’ EDF qui frise les 100 milliards € entre la dette, le rachat des 100%, et le futur proche.

    - Santé à revisiter de fond en comble.

    - Immigration.

    - Inflation artificiellement minorée par des subventions faites aux ménages, elles-mêmes valorisant le PIB, par des artifices financiers, et autres boucliers qui ressurgiront à la surface tôt ou tard, la consommation des ménages entrant elle-même pour plus de 55% dans l’indice PIB.

    - Dépenses publiques de plus de 56% du PIB

    - Prélèvements obligatoires de plus de 44% du PIB

    - Une fonction publique plétorique de plus de 5.2 millions d’ emplois.

    - Etc..,Etc..

    C’est le tonneau des Danaïdes

    Devant ce mur de dettes, le ministre des finances, qui a lui-même co-participé activement à son édification, avait qualifié son président, peu de temps avant de le rejoindre, « d’homme sans projet, sans ambition, sans conviction, et sans vision !!! », vient de déclarer que le « quoi qu’il en coûte » était terminé. « Vaste programme ».

    La Suisse elle-même a été confrontée dans les années fin 1990, certes dans une moindre mesure, à des difficultés quasiment identiques.

    On mit alors en place un mécanisme simple qui sert à ce jour, à piloter l’ensemble des dépenses ; le « frein à l’endettement ». Il bénéficie d’un large soutien puisque l’article constitutionnel le définissant a été accepté par 86.07% des votants lors du référendum en 2001.

    Grâce à cela, la Suisse peut économiser chaque année des montants considérables. Depuis, l’équilibre des comptes est une hantise, et le citoyen suisse craint la dette.

    Nous constatons que le meilleur allié du « frein à l’endettement » est le citoyen qui l’a décidé et voté !

    Alors Monsieur le Ministre, je vous garantis, que sans changement radical d’organisation de la nation France, vous n’y arriverez pas. Ce n’est pas avec les contrôles renforcés et coercitifs, drastiques et implacables que vous mettrez en place, que vous atteindrez vos objectifs ; c’est avec la participation du souverain et la Démocratie Directe que vous aurez une chance d’y arriver.

    Un demi-siècle sans résultat vous contemple !

    Nous n’avons jamais noté dans le passé que ceux qui avaient creusé une dette, s’étaient attaqués avec succès à sa disparition ou même sa réduction.

    Necker a succédé à Turgot pour cinq années, Necker a succédé à Calonne pour une année, puis Necker est revenu pour une troisième fois avant de démissionner quelques mois plus tard. Necker est resté dans l’histoire.

    Ce n’est pas Necker qui avait creusé le trou !

    Si vous réussissiez en l’état, le Panthéon de la finance vous attend.

    Puisque nous en sommes à des comparaisons, j’aimerais revenir sur quelques inexactitudes relatives à la finance et l’économie, prononcées par d’éminents français à l’égard de la Suisse.

    - L’impôt sur la fortune existe en Suisse depuis la nuit des temps et rapporte même plus de 7 milliards par an en 2021.

    - Il n’y a pas de SMIC fédéral, les Suisses l’ont refusé par référendum en mai 2014 par 76.3%.

    - Le secret bancaire existe pour les Suisses.

    - Il n’y a pas de retenue à la source par les employeurs pour payer les impôts des salariés suisses.

    - Le référendum sur le revenu de base inconditionnel a été refusé à 76.9%.

    - Il n’y a qu’une seule façon de faire face à l’inflation, c’est la prime et/ou la hausse des salaires.

    Au 04.02.2023 – 1 franc suisse=0,99731 €

    En 1961 : 1 franc français, appelé franc lourd = 1 franc suisse

    Le franc français a dévalué 5 fois de 1961 à 2002

    Le franc suisse n’a pas dévalué de 1961 à 2023.

  • Pénibilité du travail - retraites

    Capture d’écran 2023-01-12 à 21.12.34.pngLa pénibilité du travail tient une place importante dans le débat sur les retraites qui va occuper l’espace médiatique français dans les semaines qui viennent.

    L’AVS, Assurance-Vieillesse et Survivants, équivalent suisse de la caisse de retraite française, avait bouclé l’année 2021 avec un bénéfice de CHF 2.6 milliards et une fortune de CHF 50 milliards qui couvrait les rentes sur une année seulement !

    Bien que cette situation pouvait paraître très enviable, elle ne pouvait être maintenue en l’état dans un avenir proche.

    Donc la réforme fût proposée par le conseil fédéral, votée par les 2 chambres, et en fin de compte acceptée par référendum par le peuple suisse le 25 septembre 2022.

    Mais elle ne prend pas, en tant que telle, en compte la pénibilité du travail.

    Le débat a néanmoins eu lieu et nous vous proposons deux avis sur le sujet :

    - le premier émane d’un syndicat interprofessionnel (2 pages) ;

    - le second émane de l’idheap, Institut des hautes études en administration publique, équivalent suisse de l’école nationale d’administration française, rattaché à l’université de Lausanne (21 pages). 

    En espérant qu’ils vous apporteront un éclairage sur le sujet

    1 CHF=1.01 €